Espace Valléen des AravisValorisation du patrimoine naturel et culturel

Depuis 2015, la CCVT bénéficie du label « Espace Valléen » sur le massif des Aravis, s’inscrivant dans le cadre de l’appel à projets lancé par le partenariat sur le massif alpin regroupant l’Europe, l’État, la Région SUD et la Région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA).

Grâce à ce dispositif, le territoire profite de financements pour soutenir des projets visant la diversification touristique et l’adaptation aux changements climatiques.

L’objectif est ainsi de mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du territoire, avec une complémentarité des activités et services, en s’appuyant sur les spécificités locales et une forte culture commune du terroir.

Programme 2015-2020

En concertation avec les forces vives du territoire, acteurs socioprofessionnels et partenaires locaux, le 1er programme Espace Valléen pour la période 2015-2020, intitulé « Les Aravis : agriculture et tourisme, une synergie au service d’une montagne vivante », défendait ainsi une dynamique rurale équilibrée au service de la qualité de vie de l’ensemble du territoire.

Sur la période 2015-2020, l’Espace valléen des Aravis, c’est :

  • 16 projets soutenus tels que :

Virées en Aravis

Coût du projet : 69 200 € dont 34 600 € de subvention en provenance de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

  • la réalisation d’une étude de positionnement des musées et sites culturels et la mise en œuvre de préconisations notamment l’aménagement de l’Abri sous Roche sur la Commune de LA BALME-DE-THUY - Voir album photos ici.

Abri sous roche CCVT

Coût du projet : 117 018 € dont 37 477 € de subvention en provenance du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et 56 137 € de subvention en provenance de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

  • 8 porteurs de projets
  • + de 3,6 M€ dont 2,2 M€ de subventions mobilisées (Europe, État, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Département de la Haute-Savoie).

Programme 2021-2027

La CCVT est actuellement impliquée dans la programmation « Espaces Valléens » 2021-2027. Après cinq mois de concertation locale avec les élus et socioprofessionnels du territoire, trois objectifs stratégiques prioritaires ont été identifiés : repenser la mobilité, construire la transition et poursuivre la diversification et la désaisonnalisation de l’offre touristique. La stratégie présentée aux financeurs du programme a été approuvée (Etat, Région, Département, Union Européenne).

C’est dans ce cadre qu’en 2023, la CCVT a engagé les travaux visant à définir un schéma des APN (Activités de Pleine Nature) à l’échelle de son territoire.

Afin d’accompagner la CCVT dans cette démarche, le Cabinet ATEMIA a été recruté à la suite d’une consultation.

Une phase de concertation a été réalisée durant l’été (enquête numérique auprès de divers socio-pro, avec 51 réponses ; 12 entretiens groupés, 1 atelier participatif avec une cinquantaine de participants), ceci en complément d’une analyse documentaire et d’un audit terrain. Il ressort de la concertation un consensus général, à savoir le nécessaire besoin d’encadrement des pratiques APN, plutôt que le développement de celles-ci autour des questions de mobilités, d’aménagements et de cohabitation des usages.

 

 A l’issue de la phase de concertation, 4 chantiers ont été identifiés autour de :

  • L’observation des pratiques pour définir les projets et évaluer leur impact,
  • La gestion des flux (stationnement, place de la voiture, transport en commun, calcul de la capacité de charge des sites les plus sujets à la sur-fréquentation),
  • L’émergence de modèles économiques viables,
  • La conciliation (sensibilisation, pédagogie, aménagements, signalétique, voire réglementation).

Afin de préparer le programme d’action ont été organisés en 2023, un copil, une journée technique dédiée (associant des acteurs du territoires) ainsi que deux séminaires stratégiques avec les élus.

La phase de construction du programme d’action est maintenant terminée. Après approbation de celui-ci par le conseil communautaire (à l’automne 2024) la phase de mise en œuvre démarrera.

Ce schéma a été financé par l’Etat (FNADT CIMA Massif des alpes – 60% soit 21 456€) et par la Région Auvergne-Rhône-Alpes (20% - soit 7 152€).